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Europe: la violation de la conscience devant la Cour des droits de l’hommeGrégor Puppinck | 21/03/16 Un médecin espagnol dépose une requête visant à faire reconnaître la violation de sa liberté de conscience, à la Cour européenne des droits de l’homme, vendredi 11 mars, avec le soutien de l’ECLJ, qui publie ce communiqué. L e requérant a toujours refusé de participer à des avortements, pour motif de conscience. En 2008, tandis qu’un programme de dépistage des anomalies congénitales était mis en place en Andalousie, son chef de service l’a obligé à assurer quotidiennement la consultation de diagnostic prénatal. Pourtant, ce diagnostic constitue la première étape dans le processus qui conduit, si une maladie ou une malformation sont dépistées, à un avortement en raison du patrimoine génétique ou de l’état de santé de l’enfant. La procédure prévoit que le diagnostic doit être établi par deux médecins, et l’avortement exécuté par un troisième. Le lien entre le dépistage et l’avortement est établi à la fois dans la loi et dans la pratique : 90 % des fœtus atteints détectés étant avortés. (notamment A.K. et Costa et Pavan en 2012), il a organisé au Conseil de l’Europe en 2011 une conférence, à laquelle participait le requérant, sur la situation de la liberté de conscience des personnels médicaux en Espagne. A cette occasion, l’ECLJ et l’ANDOC (association espagnole de défense de la liberté de conscience) ont présenté un rapport sur les violations de la liberté de conscience des personnels médicaux en Espagne. En 2015, l’ECLJ a saisi le Rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion et de conviction de la situation des personnels médicaux en Suède, où l’objection de conscience à l’avortement est interdite. |
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